Chaque année, entre 4 et 12 millions de tonnes de plastiques se déversent dans les océans. Selon les études scientifiques 70% coulent dans les profondeurs. Les autres déchets flottants finissent par se fragmenter pour donner des microplastiques. Actuellement seuls 6% des déchets plastiques sont valorisés et réincorporés dans de nouveaux objets. En mars 2018, le gouvernement a annoncé l’objectif de 100% des déchets plastiques recyclés en 2025. La pollution qu’engendrent les microplastiques est un problème environnemental et sociétal. La sensibilisation des élèves aux gestes écoresponsables est essentielle dans leur formation de citoyen.
Après la présentation du dispositif Calypso de la région PACA, l’association « Naturoscope » a présenté aux élèves du lycée Beaussier (La Seyne) « Fragile Méditerranée » puis une série d’interventions sur l’impact des microplastiques sur l’environnement marin.
Dans le cadre du projet expérimental et numérique d’enseignement scientifique de 1ere, les élèves ont d’abord établi un bilan environnemental :
– En partenariat avec le laboratoire MIO – Université de Toulon : Prélèvements d’échantillons de sable afin d’évaluer la pollution par les microplastiques.
– Expérimentations au laboratoire MAPIEM : Identification des plastiques par spectroscopie IR.
– Traitement mathématique, représentation et interprétation de ces données.
Les élèves ont ensuite proposé des solutions alternatives à l’utilisation du plastique : Gestes et consommation écoresponsables.
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Dans un deuxième temps, en partenariat avec les laboratoires MIO, MAPIEM de l’Université de Toulon et l’IMT des Mines d’Alès, le projet Plasticode viendrait répondre en partie au problème de la pollution plastique dans nos océans. En effet, l’idée est d’introduire au sein du polymère de plastique, une molécule fluorescente qui permettra d’avoir une traçabilité sur son origine. Un peu à l’image d’un code barre, chaque entreprise se verrait attribuer un mélange unique de molécules fluorescentes ce qui permettrait de coder chimiquement le plastique produit et permettre sa traçabilité. À l’issu, l’objectif est d’appliquer le principe du “pollueur payeur” afin de réduire la pollution.